Atelier de pratique théâtrale pour adultes
animé par Sylvie Ollivier
Année 2014-2015
Présentation au Théâtre 95 le samedi 27 juin 2015 à 20h30
Salle Visconti
SI ON PEUT PAS RÊVER, ALORS QUOI !
Montage créé par Sylvie OLLIVIER
Séquences vidéos tournées, montées et réalisées par Christian DO HUU
Moyens techniques : ELIA Compagnie
à partir d’extraits de :
Jean Anouilh : Antigone,
Michel Azama : Croisades,
Beaumarchais : Le mariage de Figaro,
Denise Bonal : Les pas perdus et Turbulences et petits détails,
Gerald Chevrolet : Paroles blanches et Théâtrogrammes,
Carole Fréchette : Small Talk ,
Claudine Galea : Les idiots,
Colin Higgins : Harold et Maud,
Dennis Kelly : ADN et Oussama ce héros,
Suzanne Lebeau : Le bruits des os qui craquent,
Sylvain Levey : Pour rire et pour passer le temps,
Musset : On ne badine pas avec l’amour,
Molière : Georges Dandin et Tartuffe,
Jean-Gabriel Nordmann : Bakou et les adultes,
Racine : Bérénice et Phèdre,
Sandrine Roche : Neuf petites filles,
Frank Wedekind : L’éveil du printemps
avec
Oula BOU ANTOUN
Viviane BELLANCE
Jocelyne BREYTON
Marie BRUNET
Dominique CHASTE
Dominique DESMETZ-CHASSERIAUD
Jeannine GAILLARD
Spyri GALLIAS
Mathieu GOUTAUDIER
Alexandra LABROCHE
Sandrine LAVARENNE
Emilie LAZARO
Gaëlle MELMOUX
Alice PEREIRA
Jean SOUSTRE
Catherine TROUSSEREAU
Marie ZANGA
Nous avons emboité le pas d’auteurs très contemporains ou d’auteurs plus classiques, pour travailler les différents codes du théâtre ainsi que d’autres pratiques, comme celle du jeu pour la caméra.
Ce montage a été nourri par le jeu des clowns, le jeu des enfants dans la cour de récréation, et par la phrase d’Antigone de Jean Anouilh : Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ?
Quels adultes nos enfants vont-ils devenir, traversés comme ils le sont par la profusion des images et l’importance des médias ?
Quels adultes vont-ils devenir, grandissant dans une société vide de sens et que la négation de toute valeur morale fait basculer dans l’obscurantisme ?
Quelquefois on est obligé de faire la guerre ; pour faire reculer la barbarie dit une petite fille.
Les acteurs jouent des enfants qui jouent eux-même à s’inventer des histoires. Ils livrent leurs vies rêvées, leurs peurs de grandir.
A travers ce jeu, à première vue innocent, ils abordent la féminité, la guerre, la barbarie, la misogynie, le statut social, le rapport à l’homme, le corps de la femme, l’homosexualité…
Ces filles et ces garçons peuvent être cruels, et sensibles, ambivalents et fragiles, mais ils sont toujours effrayants de lucidité.